Éditorial B.N. (novembre 2017)
Osons recevoir… Osons semer et espérer !
Après la rentrée de septembre et d’octobre pour certains, le rythme a repris dans tous les sens. Les signes sont nombreux : les célébrations joyeuses de rentrée des écoles, des patros de Ferrières et Hamoir, la Fête de Sainte Thérèse à Comblain-la-Tour, KT à Harzé… l’arrivée du clocher de Ferrières… D’où venons-nous ? Où sommes-nous ? Où allons-nous en novembre ? Qu’est-ce que Dieu va semer en nous encore ? Et nous, qu’allons-nous semer ou entretenir ?
Jésus nous éclaire et nous encourage dans la parabole du semeur : « Voici qu’un semeur est sorti pour semer. Et comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur les endroits rocheux où ils n’avaient pas beaucoup de terre, et aussitôt ils ont levé, parce qu’ils n’avaient pas de profondeur de terre ; mais une fois le soleil levé, ils ont été brûlés et,
faute de racines, se sont desséchés. D’autres sont tombés sur les épines, et les épines ont monté et les ont étouffés. D’autres sont tombés sur la bonne terre et ont donné du fruit, l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente. Entende qui a des oreilles ! » (Mt 13, 3-9).
Quelle est cette terre d’accueil en nous ? Notre coeur demande à être retourné, converti, et dépierré pour permettre à la Parole de Dieu de prendre racine, grandir et porter du fruit. Mais il faut faire attention à ce qui peut, de l’extérieur, étouffer la croissance de l’épi. Veillons pour que rien n’étouffe le bon grain par les mauvaises herbes qui sans cesse croissent et risquent de prédominer sur la bonne plante. C’est un travail de vigilance, de patience et d’espérance… les jardiniers et les fermiers le savent bien. Osons faire de même spirituellement.
Sommes-nous semeurs nous aussi ? Oui, Jésus est à l’oeuvre et il nous invite à être ses instruments, ses messagers, ses « co-semeurs ». Quelles semences allons-nous semer ? Dans quelle terre allons-nous semer ? Osons identifier et laisser fructifier les semences semées dans nos coeurs, nos familles, nos communautés, notre histoire, nos milieux de vie… Discernons les atouts, les défis et les obstacles. Mais surtout, osons recevoir, semer et avancer avec espérance, dans l’amour et la confiance, dans l’unité et la fraternité. Le mois de novembre va nous apporter beaucoup d’opportunités. Ne ratons pas le rendez-vous !
Que Dieu vous bénisse et bénisse notre Unité Pastorale qui se remet en route…
Votre curé, abbé Aimable.