Meilleurs Vœux pour cette nouvelle année

Meilleurs Vœux pour cette nouvelle année

C’est une pieuse coutume qu’en ces premiers jours de janvier, nous puissions échanger nos souhaits pour une nouvelle année civile.

Il est de tradition de se dire « bonne année, bonne santé et toutes sortes de bonheur »

En ces moments où la situation mondiale pourrait nous faire douter de l’avenir de notre planète, de croire que le mal aura le dernier mot, notre espérance chrétienne est là pour refuser la violence.

Le Pape François nous propose de nouveaux chemins de paix. Il y en a besoin, en particulier là où les conflits semblent ne pas avoir d’issue, où l’on ne veut pas entreprendre des parcours de réconciliation, où l’on se fie aux armes et non au dialogue, en laissant des peuples entiers plongés dans la nuit de la violence, sans l’espoir d’une aube de paix. À côté des responsables politiques et civils, tenus de promouvoir la paix pour tous, aujourd’hui et à l’avenir, les religions sont appelées, en particulier à travers la prière et l’engagement concret, humble et constructif, à répondre à cette soif, à identifier et à ouvrir, avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, des chemins de paix, sans se lasser.

Notre voie pour la paix, face à la déraison de ceux qui profanent Dieu en semant la haine, face au démon de la guerre, à la folie du terrorisme, à la force trompeuse des armes, ne peut être qu’une voie de paix, celle qui rassemble à de nombreuses traditions religieuses pour lesquelles la compassion et la non-violence sont essentielles. Pour ouvrir des brèches de paix, il faut un courage humble et une persévérance tenace, et surtout, il faut prier parce que — je le crois fermement — la prière est à la racine de la paix.

Ce que nous ne pouvons et ne devons pas faire c’est rester indifférents, de sorte que les tragédies de la haine tombent dans l’oubli et que l’on se résigne à l’idée que l’être humain soit mis au rebut et que le pouvoir et le gain soient placés au-dessus de tout. Pourtant, on peut se demander: que faire face à tant de mal qui se répand et fait rage ? N’est-il pas trop fort ? Tout effort n’est-il pas vain? Face à ces questions, on risque de se laisser paralyser par la résignation. Les religions ne peuvent vouloir rien d’autre que la paix, en œuvrant dans la prière, prêtes à se pencher sur les blessés de la vie et sur les opprimés de l’histoire, en veillant à combattre l’indifférence et à promouvoir des voies de communion.

Alors pour que nos vœux de bonne année soit empreinte de vérité : sachons dire et en vivre : 365 jours de bonheur, de petits pardons donnés et reçus, de petits gestes de justice et de paix.

Si nous voulons un monde plus beau, commençons autour de nous, sachons donner à nos proches et à nous-mêmes les balises d’un savoir-vivre chrétien.

Abbé J. Vandenbosch

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